Lipoaspiration

PRINCIPES

La lipoaspiration permet de supprimer les surcharges de graisse localisées qui ne disparaissent pas, en règle générale, malgré un régime alimentaire ou l'exercice physique.

Son principe est d'introduire, à partir de très petites incisions, des canules mousses, à bout arrondi, non tranchant, perforées à leur extrémité de plusieurs orifices. Ces canules seront connectées à un circuit fermé dans lequel sera créée une pression négative (aspiration). C'est ainsi que sera rendue possible l'aspiration harmonieuse et non traumatique des cellules graisseuses en surnombre. Dans la mesure où ces cellules graisseuses n'ont pas la faculté de se re-multiplier, il n'y aura pas de récidive de cette surpopulation d'adipocytes.

En pratique, la lipoaspiration peut s'appliquer à un grand nombre de régions du corps : la face externe des cuisses ou « culotte de cheval » bien sûr, mais aussi leur face interne, les hanches, l'abdomen, les genoux, les mollets, les chevilles, les bras, le dos. Les améliorations techniques ont aussi aussi permis d'étendre son action au niveau du visage et du cou (double menton, ovale du visage).

Les récents progrès, notamment dans le domaine de la liposuccion superficielle, grâce à l'utilisation de canules très fines font que la peau de la zone traitée n'a plus à souffrir de la lipoaspiration : au contraire, l'aspect de la peau peut être amélioré par la rétraction cutanée que génère une lipoaspiration superficielle correctement réalisée.

De plus, les techniques les plus récentes alliant la lipoaspiration à la radiofréquence, permettent de rétracter l’excès cutané sur des peaux ayant perdu leur élasticité (à la suite d’une perte de poids importante ou avec l’âge, ou de manière constitutionnelle) et d’éviter des techniques aux cicatrices étendues (lifting de bras, de cuisse, abdominoplastie) dans certains cas.

Cependant, il faut garder à l'esprit que la lipoaspiration, malgré son extrême banalisation au cours de ces dernières années, doit toujours être considérée comme une véritable intervention chirurgicale qui ne peut être légalement pratiquée en France que par un chirurgien plasticien compétent et qualifié, formé spécifiquement à ce type de technique et exerçant dans un contexte réellement chirurgical, comme le Dr David Ganon.

Il ne s'agit pas d'une méthode d'amaigrissement et son but n'est donc pas de maîtriser le poids. Elle ne permettra pas de faire l'économie d'une amélioration de l'hygiène de vie, de même qu'elle ne constitue pas le traitement de l'obésité.

La graisse ainsi récupérée peut être centrifugée et purifiée afin d'être réinjectée dans une autre zone du corps, afin de gagner en volume et d'améliorer la qualité de la peau. Cela peut concerner la poitrine, les fesses, ou le visage.

Il ne s’agit pas d’une intervention prise en charge par l’assurance maladie.

AVANT L'INTERVENTION

Un interrogatoire suivi d'un examen attentif aura été réalisé par le Dr David Ganon qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patient(e) un cas particulier (taille, poids, morphologie, qualité de la peau, importance de la composante graisseuse, musculature...) ainsi que votre motivation.

Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l'intervention.

Aucun médicament contenant de l'aspirine, ou anti-inflammatoire ou anti-coagulant ne devra être pris dans les cinq jours précédant l'opération. Il faudra rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l'intervention.

TYPE D'ANESTHESIE

lI s'agit d'une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

MODALITES D'HOSPITALISATION

L'intervention justifie habituellement une hospitalisation ambulatoire (entrée le matin et sortie en fin d’après-midi), plus rarement la nécessité de passer la première nuit à la clinique.

L'INTERVENTION

Le Dr David Ganon adopte une technique qui lui est propre et qu'il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.

- Les incisions sont courtes (de l'ordre de 3 ou 4 millimètres) et discrètes, car le plus souvent cachées dans un pli naturel,

- Une infiltration de sérum adrénaliné permet de réduire les saignements et facilite les trajets de la canule dans les couches graisseuses profondes,

- Une sonde de radiofréquence pourra être utilisée dans certains cas (peau abimée, lipoaspiration prévisible importante) pour améliorer la régularité et l'homogénéité du résultat,

- La quantité de graisse extraite devra bien sûr être adaptée à la peau sus-jacente qui constitue l'un des facteurs déterminants pour la qualité du résultat (plus la lipoaspiration est importante, plus la qualité de la peau en sera amoindrie),

- En fin d'intervention une compression modelante visant à limiter l'oedème post-opératoire est réalisée le plus souvent à l'aide d'un vêtement sur mesure, déjà en votre possession avant l’intervention.

La durée de l'intervention est fonction de la quantité de graisse à extraire et du nombre de localisations à traiter. Elle peut varier de 30 minutes à 3 heures (en moyenne 1 à 2 heures).

LES SUITES OPÉRATOIRES

lI convient de noter que le temps nécessaire pour récupérer et se remettre d'une lipoaspiration est proportionnel à la quantité de graisse extraite.

Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) apparaissent au niveau des régions traitées.

Les douleurs sont variables, mais elles sont en règle générale peu importantes, à type de courbatures, diminuées par l'utilisation de canules très fines. Elles sont généralement supportables avec des antalgiques simples.

Une fatigue peut être ressentie les premiers jours, surtout en cas de lipoaspiration importante (>3 litres).

Une activité normale pourra être reprise 2 à 10 jours après l'intervention, là aussi en fonction de l'importance de la lipoaspiration et du type d'activité professionnelle.

Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l'intervention.

Le port d'un vêtement de contention élastique est conseillé pendant 3 à 6 mois (durée de résorption de l’oedème).

On peut prévoir une reprise de l'activité sportive 4 semaines après l'intervention.

lI conviendra de ne pas exposer au soleil ou aux U.V. les cicatrices pendant 1 an en raison de la pigmentation brune définitive que cela peut engendrer, même si les cicatrices sont minimes.

LE RESULTAT

C'est au bout de 3 mois, et après la résorption de l’œdème, que le résultat commencera à apparaître.

La peau mettra environ 3 à 6 mois pour se rétracter complètement sur les nouveaux galbes et se réadapter à la nouvelle silhouette.

Apprécié de façon définitive dans un délai de 6 mois après l’intervention, le résultat est le plus souvent satisfaisant, chaque fois que l'indication et la technique ont été correctes : la lipoaspiration aura permis de faire disparaître définitivement les surcharges de graisse localisées, tout en entraînant une rétraction appréciable de la peau.

Le but de cette chirurgie est d'apporter une amélioration et non pas d'atteindre la perfection. Il faut savoir notamment que certaines irrégularités de la peau ou un aspect « cellulitique » (peau d’orange) peuvent persister même après une lipoaspiration parfaitement réalisée. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

LES IMPERFECTIONS

L’insuffisance de résultat est prévisible avant l'intervention dans certains cas de peau abimée, ayant perdu son élasticité.

Dans quelques cas, des imperfections localisées peuvent être observées sans qu'elles ne constituent de réelles complications : hypo-correction localisée, asymétrie, légères irrégularités.

Il convient de masser les zones lipoaspirées régulièrement (à partir de la 3ème semaine postopératoire, 3 fois par semaine pendant 3 à 6 mois), éventuellement avec l’aide d’un masseur-kinésithérapeute, capable de réaliser des massages transverses profonds afin d’harmoniser le soutien des tissus.

Une retouche localisée peut être pratiquée à partir de 6 mois après la première intervention.

LES COMPLICATIONS

Une lipoaspiration reste une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical. Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.

lI faut distinguer les complications liées à l'anesthésie de celles liées au geste chirurgical :

- En ce qui concerne l'anesthésie, lors de la consultation préopératoire obligatoire, le médecin anesthésiste informera lui-même le/la patient(e) des risques. Il faut savoir que l'anesthésie, quelle qu'elle soit, induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, en ayant recours à un anesthésiste-réanimateur compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. lI faut en effet garder à l'esprit que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé,

- En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d'intervention, comme le Dr David Ganon, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d'une lipoaspiration réalisée dans les règles. En pratique, l'immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont pleinement satisfait(e)s de leur résultat. Pour autant, vous devez être informé(e) des complications possibles :

- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) en sont la complication la plus grave. Leur risque de survenue est augmenté si un tel accident figure dans les antécédents du (de la) patient(e). Le port de bas anti-thrombose, le lever précoce et un éventuel traitement anti-coagulant contribuent à réduire ce risque,

- Les saignements sont rarement sérieux, sauf trouble de la coagulation associé ou prise de médicaments favorisant le saignement (contre-indications à la chirurgie),

- Des épanchements lymphatiques sont exceptionnels après une lipoaspiration bien conduite,

- Les nécroses cutanées sont exceptionnelles et résultent d’une lipoaspiration très superficielle trop agressive,

- L’infection : en cas de survenue (très rare), elle sera traitée par antibiothérapie une dizaine de jours, habituellement sans conséquence sur le résultat final,

- Des zones plus fermes (dites de cytostéatonécrose) peuvent apparaître lors de la cicatrisation interne des zones aspirées. Ces zones diminuent progressivement de taille en quelques mois, et s'assouplissent lentement. Dans le cas contraire, en cas d'augmentation progressive vous devez en parler à votre chirurgien, qui jugera de l'opportunité de faire réaliser des examens complémentaires,

- Des troubles de la sensibilité peuvent se manifester (insensibilité, fourmillements) même si la sensibilité redevient le plus souvent normale dans un délai de 3 à 12 mois,

- La perforation accidentelle ou bien la lésion d'un organe digestif abdominal, voire la contusion d'un viscère thoracique ont pu être observées de manière tout à fait exceptionnelle,

- Enfin des perturbations métaboliques ou des anémies ont pu être observées au décours de lipoaspirations importantes en quantité.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu'une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une part d'aléas.

Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

LA QUESTION DU TABAC

Les données scientifiques sont unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l'infection. Le tabac peut être aussi responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l'anesthésie.

Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s'accorde sur une demande d'arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l'intervention puis jusqu'à 1 mois après les soins de pansements terminés (6 à 8 semaines après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.

Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substituts nicotiniques pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l'aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique éventuellement avec un tabacologue.

Avant / après

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Tarifs

Liposuccion ventre
à partir de
4300
Liposuccion 1 zone
à partir de
3400
Liposuccion 2 zones
à partir de
4475
Liposuccion 3 zones
à partir de
5675