PRINCIPES

Parmi toutes les zones du corps humains sensibles au vieillissement et aux variations pondérales, la peau des cuisses est une des plus concernées, par sa finesse et ses fibres élastiques fragiles.

Cette dégradation est souvent mal vécue et la demande de chirurgie esthétique est donc conséquente.

Au problème de l'excès de peau s'associe souvent le problème d'un excès de graisse localisé à ce niveau. L'augmentation de son volume peut devenir gênant à la marche en causant un frottement. Lorsqu'il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses, une lipoaspiration isolée ne peut suffire et seule une remise en tension de cette peau est susceptible de corriger ce défaut : c'est le lifting crural ou cruroplastie ou lifting de la face interne de la cuisse.

L'intervention a alors pour but de réduire l'infiltration graisseuse par une lipoaspiration, mais aussi de supprimer l'excédent cutané et de suspendre solidement la peau restante afin de la retendre efficacement.

La graisse lipoaspirée peut aussi être réinjectée dans la poitrine pour mieux la galber, ou améliorer la qualité de peau au niveau du visage.

Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur.

Ces lésions peuvent justifier une prise en charge par l'Assurance Maladie, en tant que séquelles d'obésité après amaigrissement important, via une demande d’entente préalable.

AVANT L'INTERVENTION

lI est logique de pratiquer l'opération lorsque le poids est stable depuis plusieurs mois, avec un bon état de santé physique et en l'absence de carences.

Un interrogatoire suivi d'un examen attentif aura été réalisé par le Dr David Ganon qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patient(e) un cas particulier (taille, poids, morphologie des cuisses, qualité de la peau, importance de la composante graisseuse, musculature...) ainsi que votre motivation.

Cela permettra de définir le type d'intervention le plus approprié à votre cas (choix de l'incision, opportunité ou non d'une lipoaspiration associée...). Une information précise du déroulement de l'intervention, des suites et du résultat prévisibles sera donnée lors de la première consultation avec le Dr David Ganon. En particulier, l'emplacement de la cicatrice résiduelle vous sera explicité.

Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l'intervention.

Aucun médicament contenant de l'aspirine, ou anti-inflammatoire ou anti-coagulant ne devra être pris dans les cinq jours précédant l'opération. Il faudra rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l'intervention.

L’arrêt d'une éventuelle contraception orale peut être requis s’il existe un risque particulier de phlébite/embolie pulmonaire.

Une préparation cutanée (type savon habituel) est nécessaire la veille et le matin de l'intervention.

TYPE D'ANESTHESIE

lI s'agit d'une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

MODALITES D'HOSPITALISATION

L'intervention justifie habituellement une hospitalisation d’une nuit à la clinique en postopératoire avec sortie à domicile le lendemain de l’intervention.

L'INTERVENTION

Le Dr David Ganon adopte des procédés qui lui sont propres et qu'il adapte à chaque cas pour corriger sélectivement les défauts présents et obtenir les meilleurs résultats. lI est donc difficile de systématiser l'intervention. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :

- Une infiltration de sérum adrénaliné permet de préparer la lipoaspiration qui sera faite avant la résection cutanée pour diminuer le volume global des cuisses et les symétriser en réduisant leur surcharge graisseuse,

- Un « bâti » vise à mimer la résection cutanée, en resserrant la peau distendue au moyen d’agrafes, selon la direction de la cicatrice voulue,

- Un dessin de la résection est fait en repassant la peau ainsi retendue par un marqueur stérile, ce qui permet en relâchant les agrafes, de déterminer parfaitement la quantité de peau à retirer,

- L’excision de la peau en excès peut se faire alors en toute sécurité, sans risque de trop retirer de peau avec des difficultés de cicatrisation induites, mais en en retirant suffisamment pour avoir un effet de remise en tension cutanée optimale, avec une silhouette harmonieuse.

Cette technique respecte l'architecture des tissus et notamment les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Ceci permet de diminuer le taux de complications. La quasi absence d'écoulement post-opératoire permet de se passer de drain ce qui est d'un grand confort.

De l'examen clinique préopératoire découlent 2 modalités opératoires éventuellement combinées :

- Cicatrice horizontale pure : faite lorsqu’il existe un excès de peau horizontal à la racine de cuisse, en tirant la peau vers le haut. Elle permet de remettre en tension la peau affaissée sur le devant de la cuisse dans sa partie la plus haute. Elle peut se prolonger plus ou moins vers l’arrière afin de traiter l’affaissement cutané à la partie postérieure de la cuisse. Elle s'adresse surtout aux patient(e)s dont l'excès cutané concerne le tiers supérieur de la cuisse.

- Cicatrice verticale : en général associée à la première, afin de redraper la peau distendue à la face interne de la cuisse, et dont la longueur peut se projeter jusqu’en-dessous du genou s’il existe également une peau affaissée à ce niveau.

La durée de l'intervention est en moyenne de 2 heures. Elle reste cependant variable en fonction de l'ampleur des améliorations à apporter.

En fin d'intervention, on met en place un panty de lipoaspiration.

LES SUITES OPÉRATOIRES

Ecchymoses (bleus) et œdème (gonflement) apparaissent dans les premiers jours. Les ecchymoses régresseront pour l'essentiel dans les 10 à 20 jours suivant l'intervention. L’oedème peut persister lui jusqu’à un an.

Les douleurs sont en règle générale supportables avec un traitement antalgique adapté, à type de courbatures, de tiraillements ou d'élancements.

Dans tous les cas, il s'agit d'une chirurgie importante, avec une activité physique formellement interdite durant 6 semaines postopératoires, de même que toute baignade.

Si l’intervention est prise en charge par l’Assurance Maladie, un arrêt de travail d’une durée de 3 semaines pourra vous être remis par votre chirurgien. Il faut prévoir une mise au repos et l’absence d’effort pendant 1 mois pour les activités de la vie quotidienne.

La cicatrice est située au fond d'un profond sillon dans lequel il y a de l'humidité. La cicatrisation est donc toujours un peu plus longue qu'ailleurs en zone sèche. Durant cette période, il conviendra d'éviter tout mouvement d'étirement brutal notamment en s'asseyant et en se relevant, pour ne pas tirer sur la cicatrice (ne pas trop écarter les jambes).

La cicatrice est souvent rosée pendant les 3 premiers mois puis elle s'estompe en règle générale après le sixième mois, et ce progressivement pendant 1 à 3 ans.

La cicatrice ne devra pas être exposée au soleil ni aux UV avant 1 an.

LE RÉSULTAT

lI n'est apprécié qu'à partir d'un délai de 6 à 12 mois après l'intervention. lI convient en effet, d'avoir la patience d'attendre le temps nécessaire à l'atténuation de la cicatrice et de l’œdème.

On observe le plus souvent une bonne correction de l'infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore grandement la morphologie de la cuisse.

Les cicatrices horizontales sont habituellement assez discrètes, d'autant qu'elles sont cachées dans un pli naturel et dissimulables par des sous-vêtements.

Les cicatrices verticales sont davantage visibles, s’estompent moins bien avec le temps et ne sauraient disparaître complètement, de même que les cicatrices horizontales. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c'est votre chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice elle, est le fait du (de la) patient(e) et de ses propriétés individuelles de cicatrisation.

Le but de cette chirurgie est d'apporter une amélioration et non pas d'atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

LES IMPERFECTIONS

Le plus souvent, un lifting de la face interne des cuisses correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s avec l'obtention d'un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu. Cependant, certaines imperfections localisées peuvent être observées sans qu'elles ne constituent de réelles complications :

- Ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible, colorée, distendue, voire adhérente à certains endroits. Les cicatrices sont soumises aux aléas de toute cicatrisation avec le risque d'une évolution hypertrophique ou chéloïde, qui peut alors nécessiter certains traitements spécifiques. En cas de tension excessive imposée aux sutures, on peut observer un abaissement, voire une migration vers le bas de la cicatrice, exposant alors au risque de traction sur la vulve,

- Les résultats de la lipoaspiration quant à eux peuvent être caractérisés par une insuffisance de correction, une légère asymétrie résiduelle ou de petites irrégularités de surface.

Ces imperfections de résultat sont en général accessibles à un traitement complémentaire sous anesthésie locale, à partir du sixième mois post-opératoire.

LES COMPLICATIONS

Un lifting de la face interne des cuisses, bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n'en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical. Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.

lI faut distinguer les complications liées à l'anesthésie de celles liées au geste chirurgical :

- En ce qui concerne l'anesthésie, lors de la consultation préopératoire obligatoire, le médecin anesthésiste informera lui-même le (la) patient(e) des risques. Il faut savoir que l'anesthésie, quelle qu'elle soit, induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, en ayant recours à un anesthésiste-réanimateur compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. lI faut en effet garder à l'esprit que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé,

- En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d'intervention, comme le Dr David Ganon, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d'un lifting de la face interne des cuisses réalisé dans les règles. En pratique, l'immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont pleinement satisfait(e)s de leur résultat.

Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles :

- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), restent rares après ce type d'intervention mais imposent des mesures préventives rigoureuses : port de bas anti-thrombose, lever précoce, traitement anti-coagulant 15 jours au minimum,

- La rare survenue d'un hématome peut justifier une évacuation chirurgicale afin de ne pas risquer d'altérer secondairement la qualité esthétique du résultat,

- Une infection favorisée par la proximité des orifices naturels (gîte microbien) est prévenue par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse jusqu'à la cicatrisation complète. Son traitement peut faire appel à une prescription d'antibiotiques, et selon les cas, à une reprise chirurgicale,

- Les épanchements sont rares avec la technique du Dr David Ganon et s’évacuent le plus souvent spontanément sans laisser de séquelle inesthétique. La compression et le repos en constituent les meilleures préventions,

- Un retard de cicatrisation est possible : il allonge les suites opératoires. Il est souvent dû au tabac, au diabète, à l’obésité, et à une reprise des activités de manière précoce et trop intense,

  - Une nécrose cutanée est rarement observée, en règle limitée et localisée. Elle est plus fréquente chez les fumeur(se)s, surtout si l'arrêt du tabac n'a pas été strictement respecté. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d'un geste technique adapté et prudent, évitant toute tension excessive au niveau des sutures,

- Des altérations de la sensibilité, notamment à la partie haute de la face interne de la cuisse, peuvent persister même si la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 6 à 12 mois.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu'une intervention chirurgicale comporte toujours une part d'aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

LA QUESTION DU TABAC

Les données scientifiques sont unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l'infection. Le tabac peut être aussi responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l'anesthésie.

Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s'accorde sur une demande d'arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l'intervention puis jusqu'à 1 mois après les soins de pansements terminés (6 à 8 semaines après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.

Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substituts nicotiniques pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l'aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique éventuellement avec un tabacologue.

Avant / après

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Tarifs

Lifting des cuisses
à partir de
3800
Lifting des cuisses
à partir de
5000