Brazilian Butt Lift

PRINCIPES

L’absence de galbe fessier peut être ressenti de manière difficile dans l’appréciation de sa silhouette. Particulièrement ces dernières années, avec la diffusion de modèles corporels issus des réseaux sociaux et notamment certaines stars ayant popularisé le BBL (Brazilian Butt Lift). Cette intervention consiste à réinjecter la graisse issue d’une lipoaspiration, au sein des fesses afin d’obtenir un aspect bombé, rebondi, galbé, en lien avec certains critères esthétiques de notre époque.

Le premier avantage de cette chirurgie est d’obtenir une forme de fesses harmonieuse avec une silhouette pulpeuse, dont les formes arrondies attirent le regard et augmentent la confiance en soi.

La graisse injectée se comporte comme la graisse native, c’est-à-dire en diminuant/augmentant avec les variations de poids. Le pourcentage de graisse réellement intégré au niveau fessier est donc maintenu de manière pérenne, et assure une stabilité du résultat esthétique dans le temps si tant est que le poids demeure stable également.

Le second avantage est la pratique de la lipoaspiration dans diverses zones corporelles, permettant de les affiner. Là encore, le résultat est en général pérenne si le poids se maintient dans le temps. L’affinement en résultant participe à l’amélioration esthétique globale de la silhouette, et c’est pourquoi cette intervention réclame une analyse particulière de la physionomie et une technique sur mesure, parfaitement adaptée à vos contours.

La pose d’implants fessiers peut être source d’infections, de troubles de la cicatrisation, et de douleurs prolongées, présentant des inconvénients certains par rapport à la technique du BBL. Elle est à réserver aux patientes ne présentant pas de surcharge graisseuse permettant de réaliser une lipoaspiration.

Depuis leur apparition, les techniques chirurgicales et les différents matériaux utilisés au bloc opératoire se sont améliorés et ont permis d'optimiser le rendement de cette intervention, c'est-à-dire la bonne prise de la greffe et la diminution de la part de résorption.

L'évolution et les progrès de ces transferts graisseux autologues ont concerné principalement les méthodes de prélèvement de la graisse (lipoaspiration douce pour ne pas traumatiser les adipocytes, radiofréquence pour traiter le relâchement cutané associé sans cicatrices), de sa préparation (centrifugation permettant de modifier la fragmentation graisseuse pour s’adapter à la zone traitée), et enfin les techniques d'injection graisseuse, avec notamment des canules plus fines et parfaitement adaptées aux quantités réinjectées.

Depuis les années 2000, les progrès de la recherche ont permis de démontrer la présence de cellules souches et de facteurs de croissance aux propriétés régénératrices qui expliquent qu'une injection de graisse permet d'améliorer la qualité, la souplesse et la texture de la peau là où elle est pratiquée.

On parle de macrogreffe (ou macrofat ou macrolipofilling), lorsque l'on transfert une quantité assez importante de graisse, pour obtenir un volume modéré à important. C’est le cas pour le BBL.

La graisse lipoaspirée, en plus de pouvoir être traitée pour projeter les fesses, peut aussi être également réinjectée dans la poitrine pour mieux la galber, ou améliorer la qualité de peau au niveau du visage.

On apporte ainsi du volume et une amélioration de la qualité cutanée. lI s'agit d'une méthode spécifique avec des protocoles précis permettant d'obtenir des résultats efficaces et pérennes.

Il ne faut pas confondre cette intervention avec un lifting de fesses classique, qui remonte les fesses lorsque la peau s'est affaissée, par exemple à l'occasion d'un amaigrissement important ou avec le vieillissement.

Le traitement de ces disgrâces, même à visée thérapeutique en raison des complexes et de la souffrance psychique qu'elles peuvent entraîner, ne justifie pas une prise en charge par l'assurance maladie.

Il faut cependant garder à l'esprit qu'il s'agit d'une véritable intervention chirurgicale qui doit être réalisée par un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, pour vous offrir une sécurité optimale.

AVANT L'INTERVENTION

lI est logique de pratiquer l'opération lorsque le poids est stable depuis plusieurs mois, avec un bon état de santé physique et l'absence de carence.

Un interrogatoire suivi d'un examen attentif aura été réalisé par le Dr David Ganon qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patient(e) un cas particulier (taille, poids, grossesses, morphologie abdominale, qualité de la peau, importance de la composante graisseuse, musculature...) ainsi que votre motivation.

Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l'intervention.

Aucun médicament contenant de l'aspirine, ou anti-inflammatoire ou anti-coagulant ne devra être pris dans les cinq jours précédant l'opération. Il faudra rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l'intervention.

Un arrêt du tabac est recommandé au minimum 1 mois avant l'intervention, compte-tenu de son incidence néfaste sur la cicatrisation et la prise de la greffe de cellules adipeuses.

TYPE D'ANESTHESIE

lI s'agit d'une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

MODALITES D'HOSPITALISATION

Cette intervention est souvent réalisée en ambulatoire, en l'absence de contre-indication, l'entrée et la sortie à domicile se faisant le même jour. En cas de lipoaspiration importante associée, une hospitalisation d’une nuit à la clinique peut être justifiée.

L'INTERVENTION

Le Dr David Ganon adopte des procédés qui lui sont propres et qu'il adapte à chaque cas pour corriger sélectivement les défauts présents et obtenir les meilleurs résultats. lI est donc difficile de systématiser l'intervention. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :

- Il commencera par un repérage précis des zones de prélèvement et de réinjection de la graisse. Les zones privilégiées pour le prélèvement sont celles résistantes aux régimes et au sport. En fonction de l'anatomie des zones donneuses et de la quantité à prélever, il choisira les zones à lipoaspirer.

- Une infiltration est réalisée à l'aide de serum adrénaliné pour éviter un saignement qui risquerait d'abimer la graisse prélevée.

- Le prélèvement du tissu graisseux est effectué, après une petite incision, de façon non traumatique, à l'aide d'une canule adaptée, émettant une radiofréquence capable de rétracter les tissus afin d’éviter leur relâchement, surtout en cas de lipoaspiration importante et de peau peu élastique.

- La région de prélèvement choisie est le plus souvent discrète, là où il existe une réserve, voire un excès de tissu graisseux.

- On procède ensuite à une centrifugation de la graisse prélevée de manière à éliminer les produits d'infiltration.

- La réinjection se fait à partir de simples ponctions, à l'aide de canules de taille adaptée. On procède ainsi à l'injection des cellules de graisse, dans différents plans, sans cicatrice, et selon différentes directions, afin d'augmenter la surface de contact entre les cellules implantées et les tissus receveurs, ce qui améliore la survie des cellules adipeuses greffées.

La durée de l'intervention est de 1h30.

LES SUITES OPÉRATOIRES

Elles concernent directement la (les) zone(s) prélevée(s) et les zones réinjectées.

Les douleurs sont, en général, peu importantes, à type de courbatures et principalement liées aux ecchymoses (bleus) au niveau des zones de prélèvement.

Un gonflement (œdème) peut apparaître dans les zones prélevées pendant les 48 heures suivant l'intervention et mettra 3 à 6 mois à se résorber.

Les ecchymoses apparaissent dès les premières heures au niveau des zones de réinjection : elles se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l'intervention.

La récupération physique est habituellement rapide. Selon les œdèmes et ecchymoses, une gêne sociale doit être à prendre en compte pour adapter sa vie familiale, sociale et professionnelle durant 2 à 3 semaines.

La position assise est interdite durant 3 semaines et déconseillée au maximum pendant 6 semaines (position assise sur une bouée autorisée à 10 jours).

lI convient de ne pas exposer les cicatrices au soleil et aux U.V. pendant 1 an en raison du grand risque de pigmentation définitif et de les masser, ainsi que les zones prélevées à partir de la 3ème semaine post-opératoire. Il ne faudra comprimer aucunement, et éviter tout contact physique appuyé pendant 3 mois, sur les zones réinjectées.

LE RÉSULTAT

lI est apprécié très rapidement dans le cas d'une intervention à visée volumatrice, et sera plus lent en ce qui concerne l'aspect régénératif (hydratation, trophicité, élasticité, souplesse).

lI est réellement satisfaisant : on constate un volume restauré et une amélioration de la qualité de la peau.

Une résorption partielle (en général de 30 %) est fréquemment constatée. Le Dr David Ganon en tient compte et pratique une sur-correction afin d’avoir un résultat après résorption le plus satisfaisant possible.

Une fois greffée, la graisse reste vivante et le résultat stable sauf en cas de variation pondérale notable (perte ou prise de poids) ou en cas de changement d'habitudes de vie.

Les régions traitées pourront en effet se creuser en cas de perte de poids ou à l'inverse augmenter de volume si gain pondéral.

Avec le temps, le résultat se modifie du fait du vieillissement naturel des tissus.

Le but de cette chirurgie est d'apporter une amélioration et non pas d'atteindre la perfection.

Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

LES IMPERFECTIONS

Dans quelques cas, des imperfections localisées peuvent être observées : hypo-correction (perte de volume par résorption excessive qui peut être majorée par une perte de poids post-opératoire), asymétrie, irrégularités sur la (les) zone(s) injectée(s) ou prélevée(s).

Elles sont, en règle générale, accessibles à un traitement complémentaire (retouche), à partir du 6ème mois post opératoire, pour parfaire le résultat.

LES COMPLICATIONS

Un BBL bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n'en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical. Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles.

lI faut distinguer les complications liées à l'anesthésie de celles liées au geste chirurgical :

- En ce qui concerne l'anesthésie, lors de la consultation préopératoire obligatoire, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques. Il faut savoir que l'anesthésie, quelle qu'elle soit, induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, en ayant recours à un anesthésiste-réanimateur compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. lI faut en effet garder à l'esprit que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé,

- En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d'intervention, comme le Dr David Ganon, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d'un BBL réalisé dans les règles. En pratique, l'immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat,

- L'infection est normalement prévenue par un traitement antibiotique administré durant l’intervention uniquement et une hygiène pré et postopératoire rigoureuse,

- Les complications thrombo-emboliques peuvent survenir comme après toute lipoaspiration des membres inférieurs. Une prescription d'anticoagulant préventive peut être décidée par le chirurgien en fonction de la quantité de graisse à aspirer et des antécédents de la patiente,

- Un kyste graisseux peut apparaître (cytostéatonécrose). lI peut se résorber spontanément, être tout simplement surveillé, ou bien être traité par ponction ou exérèse.

LES COMPLICATIONS RARISSIMES

Quelques très rares cas de nécrose cutanée ont été rapportés. Elles sont liées à des injections intra-vasculaires directes (dans une artère ou une veine) ou par mécanisme de compression.

Le risque d'embolie graisseuse est extrêmement faible mais peut être lié à une injection intra-vasculaire.

En pratique, ces complications ne surviennent pas dans la pratique d'un Chirurgien Plasticien qualifié, celui-ci ayant la formation et la compétence requises pour savoir les éviter, ou les traiter efficacement le cas échéant.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu'une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une part d'aléas.

LA QUESTION DU TABAC

Les données scientifiques sont unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l'infection. Le tabac peut être aussi responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l'anesthésie.

Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s'accorde sur une demande d'arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l'intervention puis jusqu'à 1 mois après les soins de pansements terminés (6 à 8 semaines après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.

Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substituts nicotiniques pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l'aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique éventuellement avec un tabacologue.

Avant / après

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