Bodylift

PRINCIPES

Le bodylift est une opération destinée à retendre la peau du tiers moyen du corps. A l'avant du corps (abdomen), la peau est abaissée. A l'arrière du corps (fesses) et sur les côtés (face externe des cuisses), la peau est remontée. On aboutit ainsi à une cicatrice au niveau de la ceinture. On appelle aussi cette opération dermolipectomie circulaire. Elle représente la somme d'une plastie abdominale, et d'une dermolipectomie fessière ou lifting des fesses.


L'objectif est d'enlever la peau en excès. Lorsqu'il y a aussi des excès de graisse, ceux-ci sont traités en même temps par lipoaspiration avec une diminution spectaculaire de volume global du corps.

Le bodylift agit donc efficacement :

• en avant : sur le ventre, le pubis et le haut des cuisses,

• en arrière : sur les fesses,

• latéralement : sur les hanches et la culotte de cheval.

Incisions antérieures

Incisions postérieures

Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur.

On peut mieux visualiser cette intervention en imaginant qu'on enlève une bande de peau de 20-25 cm de hauteur tout autour du corps et située au niveau de la ceinture. La cicatrice circulaire qui en résulte, peut paraître importante. Mais en fait, l'expérience prouve que si elle est bien positionnée (et donc facile à cacher par un sous-vêtement), l'amélioration de la silhouette en résultant la rend tout à fait acceptable.

La graisse lipoaspirée, en plus de pouvoir être traitée pour projeter les fesses, peut aussi être réinjectée dans la poitrine pour mieux la galber, ou améliorer la qualité de peau au niveau du visage.

SI elles existent, les conditions de prise en charge par l'Assurance Maladie vous seront précisées par le Dr David Ganon.

INDICATIONS

lI y a encore 15 ans, cette opération était peu pratiquée car jugée risquée et trop lourde.

Aujourd'hui, l'opération s'est fortement améliorée et sophistiquée. Elle suit un grand nombre d'amaigrissements importants (et leurs cortèges d'excès cutanés) dus aux chirurgies bariatriques ou régimes drastiques, avec d’immenses progrès techniques dans sa réalisation.

Le Dr David Ganon peut ainsi la proposer à des patient(e)s ayant connu un amaigrissement massif après régime, anneau gastrique, by-pass ou sleeve-gastrectomy. Les candidat(e)s à cette chirurgie ont perdu plusieurs dizaines de kilos mais il reste souvent encore une surcharge adipeuse à traiter.

Elle peut aussi s’envisager en cas de chute congénitale du ventre, des fesses et des cuisses, c’est-à-dire sans cause réelle et dès la fin de la croissance chez une personne jeune ayant la peau molle et les fesses tombantes. L'abdomen peut également rester tonique et dans ce cas on ne pratique que la partie postérieure de l'intervention.

En dehors de ces cas précis, et notamment si l’IMC reste élevé, il est peu probable que vous soyez candidat(e) à cette intervention, et une orientation vers un parcours de soins adapté (nutritionniste, endrocrinologue, psychiatre comportementaliste, chirurgien bariatrique) vous sera proposé afin que vous soyez dans les meilleurs conditions possibles pour un résultat optimal au moment de l’intervention.

AVANT L'INTERVENTION

lI est logique de pratiquer l'opération lorsque le poids est stable depuis plusieurs mois, avec un bon état de santé physique et l'absence de carence.

Un interrogatoire suivi d'un examen attentif aura été réalisé par le Dr David Ganon qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patient(e) un cas particulier (taille, poids, grossesses, morphologie abdominale, qualité de la peau, importance de la composante graisseuse, musculature...) ainsi que votre motivation.

Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l'intervention. Un bilan radiologique par scanner peut-être prescrit pour étudier la paroi musculaire abdominale (en général si suspicion de hernie).

Aucun médicament contenant de l'aspirine, ou anti-inflammatoire ou anti-coagulant ne devra être pris dans les cinq jours précédant l'opération. Il faudra rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l'intervention.

TYPE D'ANESTHESIE

lI s'agit d'une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

MODALITES D'HOSPITALISATION

L'intervention justifie habituellement une hospitalisation d’une à deux nuit(s) à la clinique en postopératoire avec sortie à domicile le lendemain ou surlendemain de l’intervention.

L'INTERVENTION

Le Dr David Ganon adopte des procédés qui lui sont propres et qu'il adapte à chaque cas pour corriger sélectivement les défauts présents et obtenir les meilleurs résultats. lI est donc difficile de systématiser l'intervention. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :

- Marquages préopératoires : ils sont essentiels au bon positionnement et à la symétrie de la cicatrice et sont réalisés avant toute prémédication pour que le (la) patient(e) puisse se mettre debout.

- Installation : l'opération comporte 2 phases de durée équivalente. Elle commence en position ventrale et se termine en position dorsale.

- Lipoaspiration : l'intervention commence souvent par une liposuccion de la culotte de cheval et des hanches permettant d'enlever du volume et de mobiliser encore plus d'excès cutané.

- Phase dorsale : la peau excédentaire est ensuite enlevée en bas du dos, au-dessus des fesses et latéralement pour retendre la face externe des cuisses. Si les fesses sont plates, votre chirurgien peut se servir de la graisse en excès en bas du dos qui, une fois descendue, servira à remodeler et augmenter le volume fessier (lambeau LP). Aucun drain n'est nécessaire car les vaisseaux lymphatiques sont peu nombreux dans la région et les décollements limités et capitonnés.

- Retournement : c'est une étape très codifiée et réalisée avec grande prudence. Après retournement, le (la) patient(e) est à nouveau préparé(e) (protocole antiseptique rigoureux) pour la deuxième phase de l'opération.

- Phase ventrale (elle est identique à une plastie abdominale classique) : elle permet de tendre l'abdomen vers le bas. Elle commence par une liposuccion permettant la mobilisation des tissus tout en minimisant les décollements. Le chirurgien rejoint l'incision postérieure qui sera ainsi en continuité avec l'incision antérieure. Deux drainages sont laissés en place afin d’évacuer les sérosités sécrétées et accumulées dans les jours qui suivent l’intervention.

LES SUITES OPÉRATOIRES

La récupération est un peu plus longue que pour une autre opération en raison de la durée de l'intervention, des surfaces opérées et des quantités de peau et de graisse retirées.

Le gonflement et les bleus apparaissent rapidement et peuvent être assez intenses de même que la fatigue et les douleurs.

Si la fatigue est trop importante en cas d’anémie, une transfusion de sang peut être indiquée.

En ce qui concerne les douleurs, elles sont grandement diminuées par des thérapeutiques adaptées.

Un arrêt de travail de 3 semaines est préconisé.

Le port d'une gaine de compression est essentiel pendant six semaines pour limiter l'œdème.

Les activités sportives pourront être reprises raisonnablement à 6 semaines en cas de suites favorables.

La cicatrice ne devra pas être exposée au soleil ni aux UV avant 1 an.

LE RESULTAT

Une partie du résultat est visible immédiatement car la remise en tension de la peau est toujours spectaculaire. Au bout de trois semaines les oedèmes commencent à partir et le résultat est encore plus impressionnant.

En ce qui concerne la cicatrice, il faut savoir que si elle s'estompe bien en général avec le temps, elle ne saurait disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c'est votre chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice elle, est le fait du (de la) patient(e) et de ses propriétés individuelles de cicatrisation.

Au-delà de l'amélioration esthétique qui est souvent appréciable, le bodylift apporte en règle générale à la patiente (ou au patient) une amélioration très nette en ce qui concerne le confort. De plus, cette amélioration fonctionnelle, dans la pratique sportive, l'habillement, la vie intime et le mieux-être psychologique aident la patiente ou le patient dans l'ajustement de son équilibre pondéral.

Le but de cette chirurgie est d'apporter une amélioration et non pas d'atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

LES IMPERFECTIONS

Le plus souvent, un bodylift correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s, avec l'obtention d'un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.

Cependant, il n'est pas rare que des imperfections localisées soient observées, sans qu'elles constituent de réelles complications :

- Cicatrices disgracieuses : il est impossible de prévoir comment va évoluer la cicatrice quelle que soit la chirurgie. Le plus souvent tout se passe bien et la cicatrice, toujours rouge au départ, blanchit en douze à dix-huit mois. lI peut arriver qu'elle s'élargisse ou s'épaississe, voire se rétracte à un endroit en laissant apparaître un creux,

- Réapparition de l'excès de peau : surtout chez les patient(e)s qui ont beaucoup maigri et dont la peau a des fibres élastiques en mauvais état.

Dans ces cas, il est souvent possible de reprendre la zone opérée sous anesthésie locale voire générale après 6 mois.

LES COMPLICATIONS

Un bodylift, bien que réalisé pour des motivations en partie esthétiques, n'en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique des risques inhérents à tout acte médical, aussi léger soit-il. Cet acte reste notamment soumis aux aléas thérapeutiques qui ne sont jamais entièrement prévisibles.

Il faut distinguer les complications liées à l'anesthésie de celles liées au geste chirurgical :

- En ce qui concerne l'anesthésie, lors de la consultation préopératoire obligatoire, le médecin anesthésiste informera lui-même le (la) patient(e) des risques. Il faut savoir que l'anesthésie, quelle qu'elle soit, induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, en ayant recours à un anesthésiste-réanimateur compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. lI faut en effet garder à l'esprit que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé,

- En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d'intervention, comme le Dr David Ganon, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. En effet, des complications peuvent survenir au décours d'un bodylift :

• Accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement assez rares après ce type d'intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l'incidence : port de bas anti- thrombose, lever précoce, traitement anti-coagulant,

Saignements : ils sont possibles les premières heures mais restent habituellement très modérés. Quand ils sont trop importants, cela peut justifier une reprise au bloc opératoire,

Epanchement séro-lymphatique abdominal ou latéral : iI peut apparaître quelques jours après l'intervention et peut être ponctionné,

Infection : malgré la présence naturelle de microbes vers la région anale, elle est très rare. Le cas échéant, elle justifie rapidement un traitement approprié et cède le plus souvent en quelques jours sous antibiotiques,

Nécroses cutanées : bien que rares, elles sont toujours possibles, notamment au niveau du nombril ou des fesses, et si le tabagisme est maintenu. Les simples érosions dues aux pansements cicatrisent spontanément sans laisser de traces, contrairement aux nécroses cutanées, surtout si désunions de cicatrices, qui laissent souvent une petite plage cicatricielle, justifiant si gênante, une reprise sous anesthésie locale comme vu précédemment,

• Troubles de la sensibilité : avec sensation de peau cartonnée dans les régions opérées, résolutives partiellement ou totalement en 1 an.

Au total, grâce aux améliorations techniques, le bodylift est devenu une opération bien plus fiable et plus efficace tout en réduisant le risque de suites opératoires compliquées.

lI ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu'une intervention chirurgicale comporte toujours une part d'aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requise pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

LA QUESTION DU TABAC

Les données scientifiques sont unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l'infection. Le tabac peut être aussi responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l'anesthésie.

Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s'accorde sur une demande d'arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l'intervention puis jusqu'à 1 mois après les soins de pansements terminés (6 à 8 semaines après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.

Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substituts nicotiniques pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l'aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique éventuellement avec un tabacologue.

Avant / après

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