
Pénoplastie d'allongement/élargissement
PRINCIPES
La pénoplastie ou phalloplastie esthétique est une intervention visant à augmenter la taille de la verge soit en longueur, soit en circonférence. La taille du sexe masculin peut être une préoccupation majeure pour certains hommes, la taille modeste de leur pénis étant mal ressentie et mal vécue. En effet, la taille de la verge est extrêmement variable d'un homme à un autre, tant en longueur qu'en circonférence, et cela aussi bien au repos qu'en érection.
La pénoplastie ou phalloplastie esthétique permet un allongement et/ou un élargissement et s'adresse à des hommes dont le pénis a le plus souvent une taille dans les limites de la normale, mais qui leur cause des préoccupations physiques et psychologiques.
Ces altérations physiques parfois majeures, ainsi que la souffrance psychique induite, confèrent une finalité thérapeutique à cet acte chirurgical réparateur. Pour autant, il ne s’agit pas d’une intervention prise en charge par l’Assurance-Maladie.
OBJECTIFS
- La pénoplastie ou phalloplastie d'élargissement permet d'obtenir un gain sur la circonférence de la verge, tant au repos qu'en érection. C'est l'intervention la plus fréquente.
- La pénoplastie ou phalloplastie d'allongement n'est effective que sur la verge au repos, elle ne saurait s'adresser aux hommes ayant l'ambition d’améliorer leur vie sexuelle par ce biais.
L'élargissement se fait par l'intermédiaire d'une lipostructure encore appelée lipomodelage, ou réinjection de graisse autologue. Elle consiste à augmenter le calibre de la verge en y injectant de la graisse. La lipostructure est une technique utilisée depuis de nombreuses années en chirurgie plastique. lI s'agit d'une auto-greffe de cellules graisseuses par réinjection de la graisse prélevée sur le patient lui-même. Le site du prélèvement de la graisse est variable. Les techniques modernes de transfert de graisse en permettent une répartition harmonieuse. Cela aboutit à une augmentation du volume de la verge tant au repos qu'en érection. lI s'agit d'une méthode très fiable et le résultat est définitif à condition que le patient garde le même poids.
L'allongement s'effectue par la libération du ligament suspenseur de la verge qui relie les corps caverneux à l'os du pubis afin de désenfouir le sexe. Ainsi, la verge se trouve extériorisée et les corps caverneux sont libérés. On obtient ainsi un allongement de 3 à 6 cm, mais le gain ne concerne que la verge flaccide (au repos).
Il est à noter que ces techniques peuvent être tout à fait associées entre elles ainsi qu'à un lifting scrotal au cours de la même opération. Il est également possible de pratiquer concomitamment des injections d'augmentation du gland par acide hyaluronique (cf infra), ou une plastie de prépuce ou circoncision.
AVANT L'INTERVENTION
Un interrogatoire suivi d'un examen attentif aura été réalisé par le Dr David Ganon qui prendra en compte tous les paramètres qui font de chaque patient un cas particulier (taille, poids, morphologie abdominale, qualité de la peau, importance de la composante graisseuse, musculature...) ainsi que votre motivation.
Cela permettra de définir le type de chirurgie le plus approprié à votre cas. Par ailleurs, il est nécessaire pour votre chirurgien de connaître votre vie sexuelle avant de prendre une décision opératoire.
En cas de trouble fonctionnel telle qu'une dysfonction érectile, un traitement médical pourra vous être proposé qui optimisera votre résultat, à guider en lien avec un spécialiste de la vie sexuelle.
Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l'intervention.
Aucun médicament contenant de l'aspirine, ou anti-inflammatoire ou anti-coagulant ne devra être pris dans les cinq jours précédant l'opération. Il faudra rester à jeun (ne rien manger ni boire) six heures avant l'intervention.
Un traitement préventif est recommandé chez les sujets prédisposés à l'herpès génital afin d'éviter une éruption post-opératoire.
Il est conseillé de ne pas se raser soi-même avant l'opération et c'est directement en salle que s’effectuera une dépilation dans des conditions d'asepsie optimales.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D'HOSPITALISATION
La phalloplastie nécessite pratiquement toujours une anesthésie générale classique durant laquelle vous dormez complètement.
Elle se pratique en général en ambulatoire c'est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. Le patient peut alors regagner son domicile dès que son état général le permet. Toutefois, pour des raisons sociales, familiales ou personnelles une courte hospitalisation peut être envisagée.
L’INTERVENTION
Le Dr David Ganon adopte des procédés qui lui sont propres et qu'il adapte à chaque cas pour corriger sélectivement les défauts présents et obtenir les meilleurs résultats. lI est donc difficile de systématiser l'intervention. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
L'élargissement :
Le choix des sites de prélèvement est fonction de la quantité de graisse jugée nécessaire et des possibilités. La quantité de graisse prélevée dépend des réserves du patient et aussi de la morphologie de la verge. La graisse est ensuite traitée par lavage et centrifugation (technique de Coleman). Puis elle est réinjectée à partir de petites incisions à l'aide de fines canules sous forme de micro particules entre la peau du fourreau de la verge et les corps caverneux, en réalisant de nombreux trajets indépendants afin d'obtenir un résultat harmonieux. La lipostructure est une méthode définitive, mais les cellules graisseuses greffées sont sensibles aux variations de poids du patient, aussi est-il conseillé d'avoir une stabilité pondérale. Le gland n'est pas modifié. En raison de la résorption d’une partie de la graisse réinjectée, il est nécessaire que votre chirurgien pratique une sur-correction et injecte une quantité de graisse qui entrainera un aspect très gonflé de la verge en postopératoire immédiat, qui se normalisera en quelques semaines. En fin d'intervention, un pansement léger est placé sur la verge ainsi que sur les points de prélèvement de graisse.
L'allongement :
La libération du ligament suspenseur de la verge se pratique par votre chirurgien selon vos particularités anatomiques, soit en Y inversé situé sur le pubis et descendant sur le scrotum soit en Z à la racine de la verge. Le gain espéré varie de 3 à 6 cm, flagrant à l’état flaccide, il est très léger en érection. Un pansement hermétique non compressif est confectionné en fin d'intervention, qui dure une heure. Des soins locaux attentifs et très précautionneux seront effectués quotidiennement pendant une dizaine de jours jusqu'à cicatrisation complète. Le gain obtenu dépend des conditions anatomiques rencontrées et est donc impossible à prévoir en pré-opératoire. La verge est bien allongée à l'état flaccide mais le gain est le plus souvent minime en érection.
LES SUITES OPÉRATOIRES
Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, nécessitant des antalgiques simples. Un arrêt de travail n'est généralement pas nécessaire.
Les fils de suture se résorbent en 15 jours, date à laquelle la cicatrisation est obtenue avec douche autorisée dès le lendemain de l’intervention.
La reprise de l’activité sexuelle impliquant la verge peut avoir lieu au bout d’un mois avec préservatif lubrifié pendant 3 mois.
L’activité sportive, notamment vélo ou équitation, et la conduite d’une moto peuvent reprendre à 6 semaines.
L'élargissement :
La verge apparaît très gonflée durant les jours suivant l'intervention, avec un aspect de « trop beau résultat », lié à l'œdème post-opératoire et à la sur-correction. Le décalottage peut être impossible les premiers jours. lI convient alors d'attendre sans chercher à forcer. Le dégonflement progressif des premiers jours, ne doit pas non plus vous inquiéter, car il s'agit de la disparition de l'œdème et de la résorption d’une partie de la graisse, phénomène parfaitement attendu. Les zones de prélèvements de la graisse qui restent parfois ecchymotiques une dizaine de jours, limitent rarement l'activité physique. Les douches sont autorisées dès le lendemain de l’intervention. Aucun pansement n'est nécessaire. Le port d'un caleçon ample est conseillé pendant les premières semaines, et non celui du slip qui pourrait provoquer une compression inadéquate.
L'allongement :
Le port d’un slip de maintien par-dessus les pansements est obligatoire pendant quinze jours afin d'éviter toute traction sur la cicatrice. lI y a lieu de prévoir un arrêt de travail de 5 à 10 jours en fonction de la nature de l'activité professionnelle. Un travail sédentaire peut être, dans la plupart des cas, repris rapidement dans les jours qui suivent.
LE RÉSULTAT
L'élargissement :
Un délai de 8 à 10 semaines permet d'apprécier le résultat définitif. C'est le temps nécessaire pour que la totalité de l'œdème se soit résorbée et que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse. La verge a alors son volume définitif. lI peut exister une différence variable allant jusqu'à 30% entre la quantité de graisse réinjectée et celle qui a réellement pris, mais votre praticien en aura tenu compte dans l'évaluation du volume de graisse réinjectée. On peut espérer une augmentation de circonférence entre 2 et 3 centimètres au repos. La verge en érection est également élargie, mais dans des proportions moindres. On peut également observer une nouvelle répartition sur la verge en érection qui est décalottée.
lI n'y a pas à craindre après une telle intervention de modifications de l'érection car les corps caverneux ne sont pas concernés.
Le résultat est définitif, mais il est recommandé au patient de conserver un poids stable ou du moins de ne pas avoir d'amaigrissement important même à long terme. En effet, la graisse réinjectée est sensible aux variations pondérales. Un amaigrissement viendrait dégrader le résultat mais à l'inverse, une prise de poids ultérieure l'améliorerait encore. L'avantage de cette intervention est que la verge conserve un aspect totalement naturel. L’intervention reste insoupçonnable, vous permettant si vous le souhaitez de ne pas la révéler à un/une futur(e) partenaire.
L'allongement :
Le résultat peut être jugé au bout de quinze jours dès l’obtention de la cicatrisation cutanée. La verge est allongée de 3 à 6 cm au repos ; en érection le gain est nul ou minime. Les cicatrices rosées et inflammatoires au départ, s'estompent progressivement. On peut observer une pilosité pubienne descendant sur la racine de la verge amenant parfois les patients à demander une épilation. Les érections conservent toute leur vigueur, mais on peut observer dans certains cas, une légère diminution de quelques degrés de la verticalité de l'érection qui n'affecte pas les relations sexuelles, ni sa puissance. La cicatrice correctement masquée dans la pilosité pubienne ne viendra pas signer l'intervention qui restera insoupçonnable, vous permettant si vous le souhaitez de ne pas la révéler à un/une futur(e) partenaire.
En conclusion, le but de cette chirurgie est d'apporter une amélioration et non pas d'atteindre un volume et une longueur hors normes.
LES IMPERFECTIONS
Le plus souvent la pénoplastie d'élargissement ou d'allongement correctement indiquée et réalisée rend un réel service au patient avec l'obtention d'un résultat satisfaisant et conforme à ses attentes. Cependant, il peut survenir des imperfections localisées sans qu'elles ne constituent de réelles complications.
Il convient d'éliminer tout malentendu concernant ce que l'on peut raisonnablement espérer.
C’est pourquoi les consultations préopératoires ont un intérêt fondamental afin de vous informer parfaitement sur les modalités et bénéfices escomptés de cette intervention.
L'élargissement :
lI peut s'agir d'imperfections localisées : asymétries discrètes, irrégularités, petits nodules sous-cutanés sans gravité, sont le fait de réactions tissulaires inattendues ou de phénomènes cicatriciels inhabituels. Elles sont, en règle générale, accessibles à un traitement complémentaire fait au cabinet par injection de corticoïdes à partir du 6e mois postopératoire afin de parfaire le résultat. De minimes cicatrices s'estompent généralement avec le temps, mais elles ne sauraient disparaître complètement. Une hypo-correction localisée est accessible à une retouche dont le patient aura été prévenu. Mais s’il souhaite un élargissement plus imposant, l'intervention pourra être réitérée.
L'allongement :
Des imperfections peuvent survenir du fait de réactions tissulaires inattendues ou de phénomènes cicatriciels inhabituels. La cicatrice peut être un peu trop visible, distendue, mais elle est généralement cachée dans la pilosité pubienne. On sait que si les cicatrices s'estompent bien en général avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard il ne faut pas oublier que si c'est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait des propriétés de votre corps.
Ainsi ces cicatrices sont soumises aux aléas et risques d’évolution hypertrophique qui nécessiterait un traitement spécifique.
LES COMPLICATIONS
La phalloplastie d'élargissement ou d'allongement bien que réalisée pour des motivations esthétiques n'en reste pas moins une intervention chirurgicale ce qui implique les risques inhérents à tout acte médical aussi léger soit-il. Cet acte reste notamment soumis aux aléas liés aux tissus vivants dont les réactions ne sont jamais entièrement prévisibles. Les suites opératoires sont en général simples au décours d'une phallopastie. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d'ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d'autres loco-régionales spécifiques à cette intervention.
lI faut distinguer les complications liées à l'anesthésie de celle liées au geste chirurgical :
- En ce qui concerne l'anesthésie, lors de la consultation préopératoire obligatoire, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques. Il faut savoir que l'anesthésie, quelle qu'elle soit, induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, en ayant recours à un anesthésiste-réanimateur compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles. lI faut en effet garder à l'esprit que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé,
- En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d'intervention, comme le Dr David Ganon, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d'une phalloplastie d'élargissement ou d'allongement réalisée dans les règles. En pratique, l'immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat. Pour autant, et malgré leur faible fréquence, vous devez quand même connaitre les complications possibles :
L’élargissement :
- La survenue d'un hématome est exceptionnelle et est généralement d’évolution favorable sans reprise chirurgicale,
- La survenue d'une infection est prévenue par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse, traitée par antibiotiques durant quelques jours le cas échéant,
- Un œdème persistant peut entraver le décalottage sur un prépuce trop étroit. On pourra conseiller, au-delà du troisième mois, un geste simple de plastie ou circoncision,
- lI n y' a pas à redouter de troubles de l'érection ni d'altérations de la sensibilité : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 2 à 3 mois après l'intervention.
L'allongement :
- La survenue d'un hématome, en fait assez rare, peut justifier une évacuation chirurgicale,
- La survenue d'une infection est prévenue tant par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse jusqu'à cicatrisation complète, que par la qualité des pansements et traitée par antibiotiques durant quelques jours le cas échéant,
- Une désunion (réouverture de la cicatrice) surtout en cas d’érections intempestives et d'activité sexuelle ou sportive reprise trop tôt, ou de consommation de tabac, entrainera un retard de cicatrisation traité par soins infirmiers pendant quelques semaines,
- On peut observer des phénomènes de retard de cicatrisation, notamment chez les patients diabétiques,
- Une nécrose cutanée est exceptionnelle : elle est en règle générale limitée et localisée. La prévention repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d'un geste technique adapté et prudent suivi de soins post-opératoires de qualité,
- La cicatrice peut être hypertrophique dans la première année post-opératoire voire chéloïdienne, mais elle est masquée par la pilosité pubienne.
Il n'y a pas à redouter de troubles de l'érection ni de la sensibilité : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 2 à 3 mois après l'intervention.
Ainsi dans la très grande majorité des cas, la phalloplastie d'allongement ou d'élargissement bien étudiée au préalable et correctement maitrisée donne un résultat très appréciable en termes d'esthétique, de confort et de bénéfice psychologique.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu'une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d'aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié, comme le Dr David Ganon, vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
LA QUESTION DU TABAC
Les données scientifiques sont unanimes quant aux effets néfastes de la consommation tabagique dans les semaines entourant une intervention chirurgicale. Ces effets sont multiples et peuvent entrainer des complications cicatricielles majeures, des échecs de la chirurgie et favoriser l'infection. Le tabac peut être aussi responsable de complications respiratoires ou cardiaques durant l'anesthésie.
Dans cette optique, la communauté des chirurgiens plasticiens s'accorde sur une demande d'arrêt complet du tabac au moins 1 mois avant l'intervention puis jusqu'à 1 mois après les soins de pansements terminés (6 à 8 semaines après l’intervention). La cigarette électronique doit être considérée de la même manière.
Si vous fumez, parlez-en à votre chirurgien et à votre anesthésiste. Une prescription de substituts nicotiniques pourra ainsi vous être proposée. Vous pouvez également obtenir de l'aide auprès de Tabac-Info-Service (3989) pour vous orienter vers un sevrage tabagique éventuellement avec un tabacologue.
QU’EN EST-IL DE L’ACIDE HYALURONIQUE POUR LA VERGE ?
- Augmentation du gland :
L'augmentation du gland s'adresse aux hommes dont le gland est naturellement peu développé par rapport au calibre de leur verge et aussi à ceux pour lesquels une pénoplastie d'élargissement vient encore accentuer cette dysharmonie.
L'augmentation du gland est effectuée grâce à des injections d'acide hyaluronique, la réinjection de graisse n'étant techniquement pas utilisable dans cette localisation.
Le traitement se déroule généralement au cabinet médical après une préparation anesthésiante ce qui rend l'acte relativement indolore (application de crème EMLA deux heures avant le geste) ; la structure anatomique du gland ne permet que des injections de volume modéré (1 à 2mL) mais la procédure peut être renouvelée, avec un effet visible immédiatement après la première injection. Une fermeté accrue est également un des bénéfices de cette technique. L’effet se maintient 12 à 18 mois puis s’estompe avec la résorption de l’acide hyaluronique.
- Pénoplastie dite médicale :
La pénoplastie dite médicale par injections d'acide hyaluronique dans la verge en dehors du gland est un procédé qui comporte à moyen et long terme des risques notables de déformations et notamment de nodules de la verge particulièrement inesthétiques et gênants lors de l'érection. La migration du produit peut aussi induire des déformations du pénis. Ce procédé n’est pas pratiqué par le Dr David Ganon pour ces raisons.